Mardi 9 avril 4 bateaux et 15 bricoleurs de l'association se sont rendus sur l'île aux Moines afin de réparer l'affût de canon qui avait perdu une roue l'axe de celle ci était pouri Nous en avons profité pour entretenir le groupe électrogène qui fournit de l'électricité à l'utilisation des outils.
Le chemin d'accès s'effronde de plus en plus les travaux ne sont pas commencés
La grève d'échouage coté de la caserne est en bon état nous l'avons vérifié .
La toiture de la caserne attend toujours un couvreur pour réparer les tôles cassées
Merci aux propriétaires des bateaux qui nous ont transportés et à Hélène qui nous à préparée un bon repas la météo magnifique avait été commandé par le président .
Mercredi 21 mars une équipe de 10 bénévoles de l'association est allée reprendre contact avec notre patrimoine afin de continuer et d'hachever les travaux de peinture commencés l'année 2017 . Cette saison nous peindrons les portes de la caserne et des retouches sur les fenêtres .Lors de cette sortie nous avons fait les cantonniers en vidant les regards des canivaux. Merci aux participants
Les 25 et 26 septembre une bonne équipe de bénévoles s’est rendue sur l’Ile aux Moines pour entretenir les affûts de canons , l’équipe de Buguéles sous la responsabilité de Jean Claude a repeint en rouge les affûts. Une autre équipe a commencé l’entretien des fenêtres de la caserne . Les huisseries de l’étage ont été restaurées et attendent la peinture finale fournie par le Conservatoire du Littoral . Prochaine opération en octobre.
Cette pierre est de nouveau visible pour le public visitant l'île aux Moines, les bénévoles de l'association viennent d'en effectuer le transfert depuis une zone ne faisant plus partie du parcours balisé.
La pierre est désormais située dans l'enceinte du fort, côté Est.
Ecoutez ce message de L'au-delà apporté par le vent de mer, ce vent qui passe de douceur à violence, et toujours recommence... Un Message en mémoire de II a vécu un quart de siècle avec sa famille dans les conditions difficiles de cette île aux bien faibles ressources. Garde d'Artillerie il avait la responsabilité de toute l'artillerie de la place. Dans la garnison il était le seul à en avoir la connaissance la plus complète. La bonne marche en devint de plus en plus difficile aux heures noires de la révolution, par manque d'approvisionnements. Mais son « plus grand bien être » était son école d'Hydrographie. Avec les meilleures connaissances de son temps, il enseignait ce qu'il fallait savoir pour naviguer, en mathématiques, physique, navigation, connaissance des navires, voile et manœuvre, instruments nautiques, éléments d'astronomie. Précisément à l'époque où apparaissent de nouveaux instruments d'observation de précision supérieure. D'un caractère généreux il aidait de toutes manières la jeune génération. Nombre de ses jeunes pilotins ont couru les océans, participant aux nouvelles découvertes, comme l'île Raoul - du nom d'un de ses élèves qui l'a découverte - du côté de la Nouvelle Calédonie. La gravure unique de sa pierre tombale marque l'importance du personnage.
CY GIT M. LOUIS OLLIVIER
BIEZ AGE DE 65 ANS EPOUX
DE CATHERINE GARDAIRE
MAITRE HIDROGRAPHE
ET GARDE D'ARTILLERIE
AU FORT DES SEPT ISLES.
DECEDE LE 17 MARS 1799
REQUIECAT IN PACE
AMEN ! Écoutez ce message du vent qui vous remercie de votre attention
Le seul(*) puits de l'île, jouxte la caserne, en 2014, une partie du tablier s'est effondrée et a été précipitée au fond du puits. Le puits a fait l'objet d'une restauration mais il restait encore affublé d'un couvercle de ciment disgrâcieux.
Serge Richomme, membre de l'association "Sept-îles 2000" s'est proposé de réaliser un couvercle fait de bois de châtaigner qui pourra résister longtemps aux intempéries.
Chose faite, le 6 août, Serge à installé le couvercle, une réussite, la patine du temps permettra d'encore mieux d'apprécier le travail.
L'île aux moines occupée temporairement puis désertée au 15ème siècle par des moines ne retrouva de présence humaine permanente qu'au début du 18ème. L'archipel des 7 iles au début du règne de Louis XIV n'était fréquenté que par des contrebandiers venus de Jersey et Guernesey. Ces derniers, en contact fréquent avec les habitants de la côte de Trélévern à Trégastel, trafiquaient les alcools et eaux de vie, tabac et chanvre. L'importance économique du chanvre à cette époque explique le besoin d'une surveillance des 7 Iles pour enrayer le trafic.
C'est ainsi qu'en 1727, P. Tassel, d'origine Perrosienne obtint de l'intendant de la Marine à Brest l'autorisation de s'installer sur l'Ile aux Moines. Cet ancien pilote des vaisseaux du Roy, au terme de sa carrière maritime aspirait à se fixer aux pays tout en y excerçant une activité rémunératrice complémentaire. Il débarqua seul, s'aménagea un abri au bas de la pente du futur fort, bien à l'abri des vents d'ouest, creusa un puits de 6 m et défricha quelques lopins pour sa subsistance .... Ses débuts furent difficiles surtout lorsque les tempêtes l'empêchaient de se ravitailler à Perros, mais cette vie rude et solitaire ne le découragea pas. Excellent pilote côtier, il porta secours et pilota de nombreux navires dans les parages des 7 Iles.
Sa présense irrita les contrebandiers qui le menacèrent souvent, mais il tint bon , il réussit à réduire le trafic de contrebande et sa famille vint le rejoindre....mais elle vit sa tranquilité disparaître avec l'acquisition de l'île aux Moines, par l'Armée aux fins de construction d'un fort. Pour les militaires, l'expérience de Tassel fut très précieuse pour sa bonne connaissance du terrain comme les écueils du plateau des 7 îles. Il participa aux travaux de construction du fort et des casernes dès 1740 en transportant dans sa chaloupe, hommes et matériaux aux frais de la marine. Si sa solitude était du passé, un nouvel avenir se dessinait pour notre archipel .......