Escapade d'automne à Binic et Saint Quay Portrieux
Entre 2 averses et par grand vent, une quarantaine d'adhérents de 7 Iles 2000 et des plaisanciers de Penvenan ont participé à cette journée festive à l'est du département.
Départ matinal en car de Perros-Guirec, avec un arrêt rapide sur le port de Tréguier pour embarquer les personnes de Penvenan.
Puis route directe sur Binic pour une visite guidée du musée consacré au passé maritime sur cinq siècles de cette très jolie station balnéaire. Plusieurs bénévoles de l'association qui gère cet établissement nous ont expliqué en détail et avec passion les périodes successives de l'activité du port : pêche à la morue, pêche à la baleine, armements de corsaire, et désormais port coquiller.
De magnifiques scènes de vie de l'époque des Terre-Neuvas, des anciens métiers, des costumes... sont reconstituées, et documentées.
Après un excellent déjeuner au restaurant sélectionné par Marion, nous avons continué avec une visite commentée du port d'Armor de Saint Quay Portrieux.
Explications détaillées sur les différentes phases qui ont amené à la construction du port actuel en eaux profondes juste à coté de l'ancien port d'échouage toujours occupé par les plaisanciers. Marche sur les quais devant la criée, les parcs de matériels de pêche, jusqu'au mole d’où on aurait pu voir le parc éolien situé au large.
Un grand merci à notre chauffeur Alain, qui a aimablement emprunté des ruelles parfois très étroites pour nous permettre d'accéder au point haut prés du Casino qui permet d'apercevoir les éoliennes que certains ont vu ou cru voir !!!
Retour ensuite par Plouha et Paimpol.
Un grand merci à Brigitte et Marion qui ont organisé cette sortie mémorable, tout en regrettant comme l'ensemble des participants que plus d'adhérents ne soient pas venus à cette sortie.
La sortie annuelle de l’association nous mena cette année dans le Penthièvre, à Quintin, le soleil et la douceur étant de la partie nous pûmes profiter de la visite du château comme de la ville.
Au carrefour des voies romaines, se développa, au cours des siècles un bourg commerçant. Aux XVII et XVIII siècles se répandit dans la région la culture du lin qui généra une industrie toilière bien implantée à Quintin. La ville exportait les toiles via Saint Malo en Espagne à Cadix, et au delà, dans les colonies espagnoles d’Amérique du Sud. De ce négoce rémunérateur naquit l’enrichissement de plusieurs familles. Elles construisirent d’élégants hôtels particuliers mis en valeur par de remarquables jardins toujours existants.
Nous pûmes aussi admirer les façades de maisons de chanoines près de la basilique de Notre Dame de Délivrance, puis l’important monastère des Ursulines avec son église branlante avant de découvrir le jardin des Carmes et ses énigmatiques bassins.
Le Centre Bourg avec ses maisons à pans de bois bien restaurées nous mena au château du XVII siècle toujours habité par la même famille qui nous le fit visiter. Un potager en granit à nombreux foyers, des salons meublés avec goût et une exposition sur les arts de la table enrichie de porcelaines délicates comblèrent notre curiosité.
Journée bien et agréablement remplie qui donne envie de retourner sur les lieux.
Merci surtout à notre organisatrice et vice présidente, Brigitte, qui assura le succès de cette journée de détente.
1er octobre 2016, la sortie annuelle a réuni 51 personnes pour une ballade qui nous a mené au Palacret en Saint-Laurent dans un premier temps puis à Bulat-Pestivien.
Ce site, en pleine campagne à deux pas du menez-bré a été le siège d'une Commanderie des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem. Yves Le Moullec a vécu au moulin qui alimentait les machines de teillage de lin et qui jouxte le site des origines, il s'est intéressé à l'histoire des Hospitaliers et a publié deux livres sur leur implantation au Palacret. C'est dire que nous avons apprécié la précision des détails concernant cette histoire du Palacret du temps des Hospitaliers, une organisation si l'on peut dire, parallèle à celle des évêchés que beaucoup on découverte.
Quant à son frère Jean, il nous initié au fonctionnement du moulin et au teillage du lin en faisant tourner les machines, l'attention était maximum car notre homme est un passionné. Le site est magnifique et à redécouvrir.
On est surpris en approchant de Bulat-Pestivien par la vue de la flèche qui se détache sur la verdure des lieux, en effet Bulat possède une magnifique église autrefois chapelle, lieu de pélerinage avec sa fontaine miraculeuse. Cette église possède la plus haute flèche des Côtes d'Armor, avec 66 mètres (celle de la cathédrale St Tugdual à Tréguier mesure 60 m), l'église étant à une altitude de 263 mètres. Certain ont pu gravir les nombreuses marches menant à la plateforme au pied de la flèche et admirer la campagne environnante. La visite de l'intérieur de l'édifice renferme nombre de curiosités comme la vierge d'argent et vaut assurément le détour.
Nous avons ensuite rejoint le manoir de Bodilio, passant devant la chapelle Saint Blaise, ancienne église paroissiale de Pestivien avant la création de Bulat-Pestivien. Le propriétaire de ce manoir, expose l'évolution de l'architecture des manoirs à travers des maquettes très réalistes et pédagogiques, de la butte féodale aux manoirs en passant par les châteaux défensifs.
Contigüe au musée, nous avons pu visiter cette exposition consacrée aux Villes de Bretagne au XIXème siecle, matérialisée par des reproductions grand format réalisées à la peinture acrylique sur toile et qui reprennent les paysages urbains des lithographies réalisées sur le vif entre 1843 et 1847. Des photographies récentes permettaient de constater l'évolution des lieux.
Une journée bien remplie pour laquelle nous pouvons remercier Brigitte qui a dû pallier à la subite indisponibilté du restaurant initialemenrt prévu.
Cette année, l'autocar était plein pour cette virée en Centre Bretagne, nous étions 57 à visiter le musée de la résistance en Argoat de Saint-Connan et à déambuler au fond du lac de Guerlédan. Une matinée dans la brume mais une après-midi ensoleillée, en résumé une journée réussie avec la découverte de la campagne boisée de la région de Bourbriac.
Cette année, la sortie d'automne se passait à l'ouest, côté terre avec la visite du château de Kergroades, côté mer avec la visite de la maison de l'algue et de la batterie de défense de l'Aber Ildut.
Le château de Kergroades construit de 1598 à 1613 par François de Kergroades, compagnon d'armes de HENRY IV, chevalier de Saint Michel. C'est l'un des plus importants châteaux de Bretagne.
la journée de visites a été interrompue par le déjeûner prit au restaurant "Le Jardin de l'Aber" à Brélès.