L'association
- Elle poursuit les négociations relatives aux décisions prises autour de l'archipel, jusqu'à ce qu'elles soient acceptable par tous les usagers des Sept-îles.
- Elle exerce une surveillance soutenue lors de la mise en application du décret et s'assure que les dispositions négociées sont bien respectées et mises en œuvre.
- Elle étudie les dispositions contenues dans le plan européen NATURA 2000.
- Elle veille et aide si besoin est, au maintien du bon état général de l'Archipel et au renom de la Réserve.
- Elle fait connaître, après étude minutieuse, ses suggestions d'idées relatives à l'intérêt de la Réserve, au Comité Consultatif véritable comité de gestion de cette Réserve.
ACTIONS
Nettoyage de l'estran de L'île Plate et de l'estran de l'île Bono.
Ces opérations consistent à collecter sur l' estran tout ce que l'activité humaine a pu y déposer : Bidons, bouteilles de matière plastique, aérosols, morceaux de polystyrène, "culs de chaluts", morceaux d' aussières, vieux pneus et plus rarement mais cela est arrivé, vieux canapés, roues de voiture, et même... congélateurs!
Les détritus sont collectés en sacs et ramenés sur le continent pour tri et traitement par les déchetteries locales.
Les petits bois ne sont plus brûlés sur place, ils sont laissés pour une dégradation naturelle.
Ces opérations de nettoyage sont toujours faites en dehors des périodes de nidification et après consultation et en plein accord avec le conservateur de la Réserve des Sept-îles.
Entretien de la grève d'échouage de l'île aux Moines.
La grève d'échouage de l'île aux moines servait autrefois aux goémoniers. Ils échouaient leurs bateaux, les chargeaient de goémon et repartaient avec le flux.
Tous les hivers, le mouvement des marées érode la grève et des cailloux ressortent; Il faut donc, à chaque printemps, entretenir la grève, c'est à dire enlever tout ce qui pourrait blesser les coques de nos vaisseaux modernes...
Utiliser la grève d'échouage permet de ne pas jeter l'ancre dans les prairies de zostères.
Construction et mise en place des affûts de canon sur l'île aux Moines.
Les canons du fort de l'île aux Moines.
De la vingtaine de canons qui armaient le fort de l’île-aux-Moines au début du XIXe siècle, seuls deux canons subsistent aujourd’hui. Ils étaient jusque récemment, posés sur des cailloux : l’un situé au sud-ouest de l’île, en contrebas du phare reconstruit entre 1949 et 1952 ; le deuxième en contrebas du fort, près de la plate-forme de la batterie orientée à l’ouest (présence attestée sur des plans anciens du début du XIXe siècle).
La construction des affûts de canon :
C’est Jean-Paul Le Bars, président fondateur de l’association (décédé en octobre 2005) qui eut l’idée en 2004 de fabriquer des affûts pour les canons, l'un situé en contrebas du fort et l'autre près du phare. Il s’agit de canons vraisemblablement en fonte, de calibre 18, tirant des boulets de 18 "livres de balles" (soit un peu moins de 9 kilogrammes).
Dans le cadre de son engagement pour la valorisation du patrimoine naturel et architectural de l’île-aux-Moines, l’association Sept-îles 2000 a proposé en 2004 à la Commune de Perros-Guirec et au Conservatoire du littoral de remettre les deux canons de l’île sur des affûts.
Par courrier en date du 18 février 2005, le Conservatoire du littoral a donné son accord pour le programme de travail de l’association.