L'archipel des Sept-Iles s'étend sur une quarantaine d'hectares. Il abrite sur l'île Rouzic une réserve ornithologique où règne en maître une colonie de "fous de bassan" d'un peu plus de 15000 couples, mais également des "macareux moines", des "pingouins torda" et des "guillemots". Mais dans le reste de l'archipel on peut également rencontrer des "cormorans", des "goélands bruns" des "goélands marins", des "puffins des anglais", des "sternes", des "fulmars boréal", des "mouettes tridactyles" et bien sur des goélands argentés qui suivent votre bateau dès que vous avez pêché votre premier poisson ou si vous dégustez quelques chips à l'heure de l'apéro ... (ça marche aussi avec le saucisson ou tout ce qui se mange). A l'ouest et au nord de l'île aux Moines, il n'est pas rare de mouiller au milieux des phoques gris... L'archipel est protégé depuis 1912 à l'initiative de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). Il est classé réserve naturelle en 1976 par le Ministère de l'environnement. Comme son nom semble l'indiquer, l'archipel se compose de 7 Iles. En réalité on peut dire qu'il est formé de 5 grandes îles : l'île aux moines (la seule autorisée au débarquement), l'île Plate, l'île Bono, l'île Malban et l'île Rouzic, et de deux groupes d'îlots rocheux : le Cerf et les Costans. En fait, le terme breton "Ar gent îles" aurait été francisé en "Les sept îles"... Ce qui est d'autant plus curieux que "Sept îles" en Breton se dit "Seizh enez" .

Le phare de l'île aux moines.

                       Il a été "désarmé" le 27 novembre 2007, après 172 années d'occupation humaine. C'était le dernier phare habité des Côtes-d'Armor. Construit en 1835, rénové en 1893, partiellement détruit par la foudre en 1938 puis par les Allemands en août 1944, le phare de l'île aux Moines a été rebâti en 1952. Depuis 2001, il est automatisé et équipé du télé-contrôle depuis 2006. Le phare est désormais surveillé par télé-contrôle, 24 heures sur 24, à partir de la subdivision spécialisée des Phares et Balises de Lézardrieux.