La pêche de l'ormeau
Rédigé par admin 7îles 2000 - - Les Affaires Maritimes, par avis de presse, rappellent fréquemment la réglementation : la pêche aux ormeaux est interdite du 15 juin au
31 août. A son humble niveau l'association " SEPT ILES 2000 " veut contribuer à éclaircir les raisons de cette fermeture temporaire. Il ne s'agit en aucun cas d'une quelconque 'brimade' qui plus est en pleine période estivale et de vacances. Il s'agit tout simplement d'une mesure de sauvegarde de l'espèce HALIOTIS TUBERCULATA autrement appelé dans notre TREGOR ORMEAU. La reproduction de ce gastéropode nécessite deux données impératives : la luminosité et l'augmentation de la température de l'eau de la mer. Seul l'été peut offrir simultanément ces 2 données nécessaires. C'est pour cette simple raison que la pêche aux ormeaux est interdite du 15 juin au 31 août, car comme toute espèce, elle doit être protégée durant sa période de reproduction. Si l'ormeau peut vivre jusqu'à une quinzaine d'années, il ne se reproduit que sur une courte période de 2 à 3 ans, ce qui est peu. En effet il ne se reproduira qu'à la taille de 5 centimètres et sa fécondité s'arrêtera vers 8,5 cm ( 7 ans). Il est scientifiquement prouvé qu'à la taille de 9 cm il ne se reproduit absolument plus. C'est d'ailleurs pour cette raison que sa taille minimale de prise est fixée à 9 cm sur la côte nord de la Bretagne, très exactement de l'est de l'Ile et Vilaine au Cap de la Chèvre.
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La pêche aux ormeaux …. en quelques mots La quantité maximale de prise en période autorisée est de 20 unités de 9 cm par jour. -La pêche se pratique uniquement de jour, à la main ou à l'aide d'un croc dit à crabe. -La pêche sous-marine est strictement interdite ainsi que le décorticage sur les lieux de pêche. Si l'emploi d'une tenue de plongée semble admise à des fins de protection du froid, un masque, ou un équipement respiratoire sont interdits. Les pieds du pêcheur doivent toujours rester en contact avec le sol. Le Pêcheur à pied a des obligations vis à vis de l'habitat de l'ormeau : toute pierre tournée doit être remise immédiatement dans sa position initiale. Une pierre retournée mettra de 2 à 3 années avant de redevenir un habitat acceptable pour l'ormeau. Ses prédateurs naturels sont en plus de l'homme, le bar mais surtout la roussette. Il faut aussi savoir que l'ormeau est hémophile, toute blessure aux petits et aux reproducteurs entraînera immanquablement la mort ; il faut donc bien évaluer sa future prise. Ami pêcheur à pied, rendez vous sur l'estran pour une partie de pêche aux ormeaux, mais pas avant la marée de septembre . |









Mais si en règle générale l'accès à l'estran et la pratique de la pèche sont autorisés, il y a cependant des règles précises à respecter. Ces règles d'ailleurs abondantes sont contenues dans divers décrets et arrêtés. Nous avons retenu ceux ci -Décret NÝ 99 618 du 21 décembre 1999 ( Pèche de loisirs ) -Arrêté préfectoral du 30 novembre 2000 ( Pèche dans les estuaires ) -Arrêté préfectoral du 12 novembre 2000 ( Pèche à pied récréative ) Il serait prétentieux de vouloir présenter ici la totalité des réglementations pour chaque espèce pêchable de notre département. Cependant il ressort de ce décret et des arrêtés que 4 questions doivent toujours être posées avant chaque pèche sur estran. Le lieu : est-il ouvert à la pèche ? Est-il en zone insalubre C ou D ? La période : est-elle ouverte, ou est-elle la période de reproduction de l'espèce recherchée ? L'outil de pèche : est-il conforme au mode pèche pratiquée ? Les tailles et les quantités : chaque espèce a une taille minimale de prise et bien souvent une quantité maximale de cueillette. Exemple : L'ORMEAU: LIEU : tous les lieus sont à ce jour autorisés PERIODE : interdite du 15 juin au 31 août TAILLE : 9 centimètres QUANTITE : 20 Unités /jour OUTIL : Crochet dit à crabes. Il en va ainsi pour chaque espèce pêchable, et, chacun doit se renseigner sur les dispositions relatives à sa ou ses pèches favorites.
garnison le 24 mai 1821. Marié et père de deux enfants, il eut un fils qui fit sa fierté. Ce dernier, garde du corps de SM Louis XVIII, compagnie Grammont, fit la campagne d'Espagne avec son Altesse Royale le Prince Généralissime pendant plusieurs mois. Il fut décoré de l'Ordre Royal par Sa Majesté le Roi d'Espagne en personne "pour le récompenser de la bonté de ses services et sur la désignation de ses chefs dont il est honoré de l'estime" comme le souligne l'heureux père. Toujours commandant aux Sept-Iles en 1824, il fut proposé par erreur pour la retraite. Il ne la prit qu'au 1er janvier 1828 et toucha 1140 francs annuels en quatre trimestres payables par le vecteur d'un notaire, en l'occurrence Me Huon à Lannion. De Jean-Robert Buhot, nous ne savons plus rien. Il perçut sa pension quelques années puis vraisemblablement mourut dans l'indifférence et l'anonymat.